Aujourd’hui notre système agroalimentaire, que ce soit au niveau de la production agricole, de la transformation ou de la distribution alimentaire, est très efficace. Mais il repose sur un système technique complexe et une dépendance très élevée aux énergies fossiles.

Cela le rend donc extrêmement vulnérable dans un contexte de contrainte énergétique. Nous avons déjà pu le constater lors de la crise de la Covid19 et maintenant face aux conséquences de la guerre en Ukraine.

Or des études scientifiques se succèdent et nous avertissent que les conditions historiques qui ont permis au système alimentaire industrialisé de prospérer ne sont plus garanties pour les années à venir (en particulier le pic de pétrole conventionnel a été atteint et menace aussi bien les techniques agricoles conventionnelles très mécanisées et usant de beaucoup d’intrants, que la transformation et la distribution, tous très gourmands en énergies fossiles).

Par ailleurs l’agriculture est un important domaine d’émission de GES (1/4 des émissions nationales) et doit participer comme tous les autres secteurs à l’atteinte des objectifs de décarbonations auxquels la France s’est engagée en signant les accords de Paris en 2015.

Il est donc urgent de :

  • réduire la dépendance au pétrole et aux importations ;
  • réduire le recours au transport routier ;
  • développer des pratiques agroécologiques moins vulnérables face aux aléas climatiques ;
  • développer des réseaux d’entraide et de résilience.

D’où l’idée de :